«C’est clairement une opération commerciale, dit cette directrice de collège, mais nous avons tellement de mal à placer nos élèves en stage dans les entreprises que nous avons accepté. Elèves d’une classe d’insertion professionnelle au collège Massenet, dans les quartiers nord de Marseille, ils sont en stage durant une semaine à l’usine d’embouteillage de Coca-Cola aux Pennes-Mirabeau, près de Marseille. Traditionnellement habituée à sponsoriser des événements sportifs qui «pétillent», Coca-Cola Marseille se lance donc dans l’insertion professionnelle. Il ouvre l’objet et en renverse un peu de son contenu dans la paume de sa main. Il a dans la main un petit tube longiligne transparent qu’il tape frénétiquement sur le rebord de son siège puis du mien. «Attention les mecs, rigole-t-elle, je travaille ici, je suis la patronne.» Sa copine Maria entonne le dernier tube à la mode, Tragédie. Elles sont trois filles, Elisa, Maria et Wassila, 16-17 ans. Sans formation. Elisa comme Maria sont pressées : travailler au plus vite. D’autant plus que de petits malins ont cru bon d’allumer des pétards derrière les anciens locaux du centre social. «Accroche-toi, ne sois pas rancunier comme mes petits cousins.
Mes heures se passent tranquillement entre téléphone, mailing, dossiers, écriture, correction, café et rigolades. Pas le temps de s’en occuper. «Nous souhaitons motiver les jeunes à s’en sortir, dit Angel Llovera, directeur de l’usine. On en a même retrouvé à l’extérieur qui faisaient la circulation sur le rond-point à l’entrée de l’usine. Dans le vestiaire de l’usine Coca-Cola, Elisa, 17 ans, cheveux joliment ramassés en chignon, quitte son survêt copie Adidas pour la tenue obligatoire rouge Coca. Celui-ci a des cheveux longs, des lunettes de soleil posées sur le devant du crâne, une petite veste grise, un bas de survêt’ noir et des baskets grises. Basket, bas de survêt et un t-shirt multicolore, une casquette noire où il a posé ses lunettes de soleil. Cet après-midi là, je suis en route pour le boulot, mais arrivé en bas de la cité, mon bus ne monte pas au quartier. Je vais donc prendre mon bus pour le centre-ville et à son terminus, survetement marseille 2023 je remarque qu’il est gardé par pas moins de sept camions de CRS. Dans le bus, aux Borels, un jeune homme d’à peu près vingt ans monte, excité comme une puce sous acide et vient s’asseoir à mon niveau sur la rangée d’à côté.
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Chaque semaine, depuis décembre dernier, l’usine d’embouteillage Coca-Cola des Pennes-Mirabeau, une des cinq unités de production de la marque en France, accueille un groupe de cinq jeunes issus «des quartiers défavorisés des Bouches-du-Rhône». D’ici juin, survetement olympique marseille 150 jeunes des quartiers devraient «goûter au travail» sur les chaînes de production. Dans le monde du travail, il faut savoir faire des concessions.» Mais, derrière l’appel à la soumission, pointe un malaise : la politique sécuritaire ciblée sur les « jeunes des cités » l’énerve prodigieusement. Partenariat privé-public dans le cadre de la politique de la ville. Dans certaines familles, les gamins sont les seuls à se lever le matin». Un visuel qui a donné lieu à un making-off signé Mediapac Comores (Rohff comme vous ne l’avez jamais vu), dans lequel on peut croiser Housni au naturel. Rohff est de ceux qui ont influencé des générations d’auditeurs… Fidèle représentant du 94, Rohff est également un supporter du Paris Saint-Germain depuis toujours. Proche de certains joueurs, il n’en oublie pas de mettre sa passion pour les rouge et bleu en musique, comme par exemple dans son morceau Paris…
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